La pratique n’est pas forcément négative pour les salarié·e·s, mais elle n’est pas pensée en priorité pour eux. Elle apparaît avant tout, pour beaucoup de décideurs, comme une solution à un problème foncier : le prix des mètres carrés par salarié·e.
Avec le confinement, les entreprises du tertiaire ont été contraintes de mettre en place du télétravail à domicile (et du chômage partiel) pour leurs salarié·e·s. Pendant cette période, les bureaux se sont retrouvés bien vides, posant la question de leur utilité. Certain·e·s professionnel·le·s et journaux s’interrogent sur l’avenir des espaces ouverts (couramment appelés open spaces) ou sur la nécessité de flexibiliser nos espaces de travail avec le développement du télétravail. Un récent sondage publié par Malakoff Médéric montre que le télétravail a été en majorité bien accueilli par les salarié·e·s et que 73% de télétravailleur/euse·s souhaitent continuer l’expérience après le confinement, de manière régulière ou ponctuelle. Ce chiffre peut sembler encourageant pour les sociétés souhaitant changer leur organisation et leurs espaces de travail. Mais le développement du télétravail est-il porteur de meilleures conditions de travail pour les salarié·e·s ?
Article publié le 08/08/2020 par Liberation.fr
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