Il est recommandé de déclarer au fisc l’arrivée d’un enfant rapidement après sa naissance. La procédure est très simple. Mais quand les parents ne sont ni mariés ni pacsés, plusieurs options sont possibles et même modifiables chaque année. Les bons choix à faire pour optimiser vos impôts.
Ça n’est pas la première chose à laquelle on pense après la naissance d’un enfant.
Déclarer un heureux évènement aux impôts sans trop tarder n’en reste pas moins un bon réflexe. Avec la mise en place du prélèvement à la source, la procédure est en outre très simple.
Rendez-vous dans votre espace particulier sur impots.gouv. Dans la rubrique «prélèvement à la source» choisissez «signaler un changement» puis sélectionnez «naissance». Cette démarche entraînera une mise à jour de votre taux de prélèvement, qui devrait être revu à la baisse toutes choses égales par ailleurs.
Qui profite de la demi part ?
Si vous êtes mariés ou pacsés, vous n’avez rien de plus à faire. En revanche, si vous êtes en concubinage, vous devez au préalable choisir quel membre du couple déclarera l’enfant.
En effet, en union libre chacun représente un seul foyer fiscal et doit réaliser sa propre déclaration de revenus. Le nouvel arrivant dans la famille peut être déclaré par l’un, l’autre ou les deux parents.
Afin d’optimiser la fiscalité du couple, il est généralement plus intéressant que ce soit la personne qui paie le plus d’impôts qui déclare l’enfant* afin de «récupérer» sa demi part fiscale (voire part entière s’il s’agit d’un troisième enfant ou plus).
Il est toutefois possible de «partager» l’enfant entre les deux parents. Dans ce cas, il est assimilé à un enfant en garde alternée et chacun «récupère» un quart de part fiscale (ou une demi part à partir du troisième enfant). En présence de plusieurs enfants, les parts peuvent être réparties entre les deux parents ou toutes concentrées sur un seul.
Article publié le 03/07/2020 par LeRevenu.com
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