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Aviva : Pourquoi les banques seront probablement en mesure de résister aux conséquences éco du COVID


Au mois de mai, la Réserve fédérale américaine (Fed) a averti des tensions que pourraient subir les banques américaines, notamment des défauts sur les prêts et une baisse des prix des actifs, alors que se profile la pire récession de l’histoire1.

Depuis le début de la crise du COVID-19, les craintes que la récession économique affecte la rentabilité des banques ont entraîné une forte baisse du prix des actions et des obligations émises par les entreprises de ce secteur. Toutefois, malgré l’avertissement de la Fed, les marchés financiers semblent estimer que la récession en cours ne provoquera pas de nouvelle crise financière.

Cette conviction dans la capacité des établissements prêteurs à résister au COVID-19 s’explique en grande partie par les mesures prises par les autorités de tutelle pour éviter un remake de la crise financière mondiale de 2007-2009, et notamment le durcissement des exigences de fonds propres des banques.

Pour Oliver Judd (OJ) et Jaime Ramos Martin (JRM), respectivement co-responsable de la recherche crédit et gérant d’actions mondiales chez Aviva Investors, essayer de déterminer les conséquences du COVID-19 à partir des résultats des entreprises au 1er trimestre est un exercice extrêmement difficile en raison des incertitudes entourant les perspectives économiques et de l’écart entre les hypothèses de travail des banques et leurs politiques de provisions pour créances douteuses.

Les investisseurs auraient donc tout intérêt à privilégier les banques avec un modèle économique plus résilient et des capitaux propres solides, dont les titres ont été vendus de manière massive sans distinction avec ceux des établissements plus fragiles.


Article publié le 22/07/2020 par avivainvestors.com

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